N° d’appel du SAMU : 190

Le personnel médical et paramédical des services de la santé est le plus souvent le premier interlocuteur et un acteur privilégié dans la chaîne de prise en charge des femmes victimes de violences. Les médecins ont un rôle clé dans le dépistage de ces violences, le constat des lésions et la rédaction d’un certificat médical, pièce essentielle lors d’un dépôt de plainte.

Un certificat médical initial (CMI) peut être délivré aux victimes de violence, quel que soit le lieu de la violence (public ou privé) pour prouver la violence corporelle.
Le CMI est délivré GRATUITEMENT par un médecin dans les services d’urgence médicale des hôpitaux, même sans réquisition médicale de la part de la police. Il est délivré après l’examen préliminaire, sans attendre les résultats des examens. Par contre, les frais d’examens complémentaires parfois nécessaires pour compléter le certificat restent payants. Ce CMI ne peut être considérée comme pièce juridique que dans le cas où il est délivré par un médecin de santé publique. Il doit être obtenu le plus tôt possible après l’agression. Il signale le détail des lésions et la durée de repos nécessaire.

Parmi les services hospitaliers, ce sont les services d’urgences qui occupent une place privilégiée en raison des possibilités d’accueil 24 heures sur 24. Ces services d’aide médicale urgente (SAMU) couvrent 24 gouvernorats et régulent l’activité de 13 services mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) répartis sur 10 gouvernorats.

Les autres services ci-dessous sont aussi bien placés, entre autres, pour traiter les pathologies.
- Centres hospitaliers universitaires
- Hôpitaux régionaux
- Hôpitaux de circonscription